Chronique du 15 juillet 2005

En avant-première du festival des Déferlantes atlantiques, édition 2005, Zipcode 2025 nous aura mis l’eau à la bouche sur le podium du 14 juillet 2005, malgré le brouillard et la température plus fraîche qui auront prévalu après un après-midi de grand confort festif dans la chaleur envoûtante d’un été bienvenu. John Boulay, avait chauffé la place avec force blues et chansons québécoises ou acadiennes, tout seul comme un grand sur son tabouret et guitare bien calée sous le bras droit. Non, non, non, la froidure brumeuse n’allait pas l’empêcher de communiquer sa chaleur et sa joie de chanter.

Puis trois compères de monter sur scène avec banjo, mandoline et contrebasse électrique – on ne sort pas un autre type de contrebasse par ces temps-là. Et d’emblée humour, pleine maîtrise des instruments, airs enjoués, cadencés, enlevés allaient capter l’attention. On ne vient pas de Lyon pour se retrouver dans ces festivités nationales du bout du monde sans avoir envie de partager la joie de la rencontre tout de même. Tiens, on allait même jusqu’à oublier que le 14 juillet édition 2005 n’aurait pas plus droit à ses feux d’artifices que bon nombre de ceux qui l’ont précédé ; il en faut d’autre pour écorner la bonne humeur de ce rendez-vous festif annuel.

Une belle découverte donc avant de plonger dans l’atmosphère musicale des Déferlantes à partir du 16 juillet.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
15 juillet 2005