Chronique du 19 juillet 2005

Le Festival déferle dans les bars de Saint-Pierre et de Miquelon ; le public répond, nombreux et l’ambiance est chaque soir au rendez-vous, dans une floraison de multiples talents. Comment imaginer que sur un Archipel aussi petit puisse éclore une telle diversité ? Et pourtant, nous sommes devenus un carrefour de rencontres, d’émulation, de création, de joie festive. Quelques années auront suffi pour, d’une première synergie en 1997 avec le festival Franco-Marines, on puisse récolter les fruits de cette dynamique ; le public en profite, l’animation, le développement touristique aussi et les artistes sont heureux, ceux qui viennent nous visiter et ceux du « Caillou », de plus en plus nombreux à se produire sur les scènes extérieures, D’Gé, Alexandra Hernandez, GinsengGuarana…

Il reste à se rendre compte que si pour la venue des paquebots il faut faire un véritable effort pour un quai à même des de les accueillir, la même évidence s’impose avec une salle de spectacles pour l’axe majeur que revêt la dimension culturelle de nos îles.

Mais il s’agit d’un véritable sursaut politique à enclencher avec des acteurs qui auront enfin du souffle.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
19 juillet 2005