Chronique du 2 juillet 2005

Une année scolaire s’est donc achevée vendredi 1er juillet 2005. Elle aura donné lieu à un résultat au baccalauréat en demi teintes ; difficile dans un contexte insulaire de susciter la mobilisation des énergies lycéennes quand le discours ne remplace pas l’expérience. Comment percevoir la compétition propre aux ensembles plus vastes, comment se situer par rapport aux autres, comment prendre la mesure avec une réalité qui se complexifie ? Sans doute y a t-il là matière à dialogue entre les générations sans a priori réducteurs concoctés dans la course au sensationnel. Le crû 2005 des BEP aura été quant à lui excellent. Un signe encourageant quand on mesure l’importance des premiers paliers de la formation professionnelle. D’ailleurs le BEP joue dans nos îles pleinement son rôle de propédeutique à une poursuite d’études vers une qualification dite de niveau IV, par la voie notamment des baccalauréats technologiques et professionnels.

C’est ainsi que soixante-dix nouveaux jeunes prendront la route transatlantique sur le chemin de leur réalisation personnelle, tous niveaux confondus, après la seconde pour quelques-uns, le BEP pour plusieurs autres et la collante du bac en poche pour près d’une trentaine d’entre eux.

La premier jour de vacances se sera ouvert dans le brouillard ; mais n’est-on pas perpétuellement en quête du soleil à venir ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
2 juillet 2005