Chronique du 29 juillet 2005

C’est l’été, alors ça vaut bien un moment de farniente, y compris sur mathurin.com. Place à l’atmosphère d’une soirée de fin juillet alors que tu chemines sur le front de mer. Tiens, même les gendarmes auront fait la fête ; barbecue, odeur de grillade qui flatte les narines, plaisanteries, rires, l’allégresse quoi. Et puis des notes de musique en passant devant « la Voilerie », un restaurant que je te conseille en passant. Bonne cuisine. Service agréable et des patrons pleins d’allant, d’initiative ; ils auront eu la bonne idée de relancer les repas spectacles avec Roger Génois l’été 2004é Depuis, D’Gé, Affaire Dom, Jazz en vrac, Alexandra Hernandez, GinsengGuarana se seront succédés ; chaque fois le pari aura été gagné. Alors je me dis que je vais peut-être me présenter au Conseil général en 2006, histoire de militer pour que ce restaurant bénéficie d’une avancée vitrée l’hiver, comme on en voit sur les trottoirs à Paris, à Québec, à Montréal car vois-tu, en plus de la bouffe de qualité, il y a… la vue, précisément sur le port. Pour une fois qu’il y a une embellie dans un décor phagocyté par les administrations. Bon, pour le Conseil général, je plaisante – je te l’assure -; c’est la chaleur de l’été.

Et puis, dans le port de plaisance, d’autres voiliers, québécois, canadiens, américains.

Ce soir-là, j’aurai eu envie d’une Guinness pression, histoire de fêter la sage décision de l’IRA de déposer les armes. Entendre parler de paix met du baume au cœur. Mais on ne trouve pas de bière en fût dans nos îles. Tu vois, il y a encore de la place localement pour des initiatives. Un peu de pression en attendant la bière ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
28 juillet 2005