Chronique du 3 juillet 2005

Cher lecteur (tu vois que je suis capable d’affection)

J’ai croisé des touristes ce week-end et le brouillard s’est levé en cours de journée de ce dimanche comme pour leur offrir une aubade. Alors, je me suis dit, en voilà qui n’ont pas regardé Thalassa puisqu’ils auront pris la décision de nous rendre une petite visite.

Aussi, en pensant à toi, si tu es éloigné, j’ai voulu te faire une fleur, avec un petit bouquet, celui que tu n’auras pas pu voir dans Thalassa précisément. Histoire de te dire qu’il fait toujours beau quelque part, y compris sur nos rochers qu’un réalisateur pressé pourrait croire perdus dans la froidure des glaces éternelles, si on se fiait aux clichés trop faciles.

Arbre_en_fleur.jpg

Eh oui, la patinoire est fermée ; place au jardinage, au farniente et à la crème glacée (c’est fou comme on se méfie de la chaleur tout de même) sur la place du Général de Gaulle (pour la crème, comme on dit à Saint-Pierre et Miquelon).

Et si tu fais l’effort d’évacuer l’idée qu’on se les caille douze mois sur douze, tu pourras peut-être profiter d’un air d’été en plein soleil et participer à un méchoui.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
3 juillet 2005