Chronique du 5 juillet 2005

Suite à son entrevue avec le ministre de l’Outre-Mer, le président du Conseil général aura donc tracé, sur les ondes de RFO, des lignes qui s’apparentent aux lignes de la main ; certes peut-on s’aventurer à y lire l’avenir mais avec la probabilité très grande de se gourer.

Le dialogue aura cependant été renoué avec l’Etat sœur (mais il faut bien sortir du paternalisme ancestral). Après les délicats monologues du vagin, le dialogue des mâles à l’aise ?

« L’Etat est fauché, nous sommes fauchés » de souligner le président du Conseil au sortir de cette leçon de choses. Pas besoin d’être à cheval sur les principes pour se dire qu’il faut faire dans ces conditions beaucoup de foin si l’on veut du blé. (les données scientifiques restent toutefois à vérifier)

Monsieur Baroin viendra à l’automne.

  Mais non…

  Mais si…

Quant à Brigitte Girardin, qui s’occupe désormais de francophonie, force est de constater que l’on s’empresse hardiment de lui tirer la langue. Pour la bonne bouche, certainement.

Dans l’immédiat on ne sait pas comment le privé va s’en tirer cette année. Mais n’est-ce pas de notoriété publique ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
4 juillet 2005