Chronique du 7 juillet 2005 (2)

Et voilà qu’on reconnaît le pragmatisme, le sens du lobbying des Anglo-Saxons, pendant que les Français s’enferraient dans des circonvolutions syntaxiques. Peut-être que nous n’étions pas à la hauteur, pas efficaces pour deux sous (façon de parler). Tiens, ça me rappelle le jugement du Tribunal de New York de 1992 où l’on s’est fait « entuyauter » par les descendants des… Anglo-Saxons. La déception est du même ordre ; l’assurance française initiale à l’unisson.

Paris valait bien une grande kermesse, non ? Notre histoire de 1992, il y a belle lurette qu’on a tourné la page. Alors, pourquoi ne pas accueillir en centre de reconditionnement tous les déçus des Olympiades inabouties ? Quel sport en perspective ! Et puis Bertrand Delanoë reviendrait faire un petit tour ; on pourrait donner son nom au futur mur à gauche (tu sais, le rendez-vous que l’on rate depuis vingt ans).

Bref, on pourrait déployer le grand jeu en saisissant la balle au bond…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
7 juillet 2005