Chronique du 7 juillet 2005

Il est vrai que les temps sont difficiles.

Mais l’Archipel déploie ses atouts et ses atours. En trois jours, le mois de juillet 2005 aura battu son homologue de 2004. Détente, animation, musique, rendez-vous nature, voile et autres invitations à l’été sont au rendez-vous. Des initiatives sont prises ; le secteur privé s’implique également. Pouvons-nous espérer tracer ainsi la voie du développement touristique, axe non négligeable de l’activité locale ? Allez, répondons oui, ça nous fera du bien.

Comment ne pas ressentir le bien-être à la seule vue des bateaux – yachts ou voiliers – qui viennent faire relâche dans notre port de plaisance ?

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On ne va tout de même pas sombrer dans la déprime parce que Paris ne sera pas le siège des Jeux olympiques de 2012. Et dire que l’appui de la Municipalité de Saint-Pierre n’a pas suffi… Bertrand Delanoë méritait bien ce petit geste, va, lui qui est venu faire un tour sans tambour ni trompette sur l’Île aux Marins.

L’Archipel pourra exporter ses coquilles vers l’Union européenne. Voilà une bonne nouvelle. Pas question d’y rentrer alors (dans sa coquille) ; n’ayons plus peur des idées à la noix (mon coco) ; comptons une fois pour toutes sur Saint-Pierre, Saint-Jacques et tout le saint frusquin.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
7 juillet 2005