Chronique du 23 août 2005

Le risque immédiat de contamination des volailles européennes par le virus de la grippe aviaire serait “faible”, de déclarer l’Agence pour la sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), de concert avec le ministère de l’agriculture.

Sauf qu’en Hollande des décisions drastiques de confinement des volailles sont prises du fait des migrations d’oiseaux qui peuvent porter le virus.

Eh oui ! C’est bien connu. En France on a des frontières, comme pour le nuage de Tchernobyl. Tout le reste de l’Europe s’inquiète mais chez nous, pas besoin de se faire de bile. On pourrait pas travailler sérieusement sur la vaccination, histoire de pratiquer une politique de précaution ? Ça coûterait cher peut-être… Déjà qu’on se sent obligé de vendre les autoroutes, on se demande s’il ne faudrait pas se débarrasser de Bercy. Ça ne te fait pas déjà tousser, hein ?

Et puis au Canada, qu’est-ce qui peut se passer ? Y a-t-il des oiseaux migrateurs ? Et à Saint-Pierre et Miquelon, hein ? Bon, la vie politique est déjà grippée. On n’en est pas vacciné pour autant, n’est-ce pas, même si le virus a fait souche.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
23 août 2005