Chronique du 16 septembre 2005 (2)

Questions en vrac

  La situation toujours aussi compliquée à Saint-Pierre et Miquelon est-elle liée à une politique de droite ?

  Existe-t-il une politique de gauche alternative pour notre Archipel ?

  Les piétinements trop souvent constatés ne sont-ils pas tout simplement une affaire d’hommes – ou de femmes – chargés de porter les dossiers ?

  Quelle est la marge de manœuvre du politique au regard d’une technocratie ?

  Comment, sur la durée, juger de l’action politique et en garder la mémoire, si d’aventure elle est positive ? (histoire de changer)

  Qu’est-ce qui différencie, dans une même famille politique, deux ministres voués au même président, qui se succèdent sur le même poste ?

  Les manifestants applaudissant François Baroin, devant la mairie de Saint-Pierre, réagissaient-ils à une image positive de l’homme ou criaient-ils leur immense attente ?

  L’espoir n’est-il pas récurrent sur le terreau des déceptions ?

  Dans la longue série des ministres de l’outre-mer qui nous auront rendu visite, qui aura laissé la trace la plus positive et pourquoi ? (prière d’attendre quelques mois pour donner une chance à François Baroin qui vient de découvrir nos graves)

  Quelles sont les valeurs qui seraient pour les insulaires que nous sommes au cœur d’un meilleur-être ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
16 septembre 2005