Chronique du 20 octobre 2005 (2)

L’Union Interprofessionnelle CFDT quitte la délégation UNEDIC SPM.
Motifs invoqués : une gestion trop centralisée à Paris, « l’intensification des contrôles et radiations des demandeurs d’emploi », pas question de jouer au flic, de préciser sur les ondes de RFO le secrétaire générale d’une des composantes clefs du syndicalisme archipellien.

Quelles seront les conséquences de ce départ, sachant que la parité entre les représentants salariés et patronaux ne se trouve ainsi plus respectée ?

Cette décision n’aura-t-elle qu’un impact local ? Sera-t-elle perçue à Paris ?

Sans doute est-il bon de préciser qu’après l’ère de la décentralisation affichée, on assiste bel et bien d’une manière plus générale- informatique et internet aidant – à un retour au centralisme, dont la France a bel et bien du mal à de défaire. Il suffira de mesurer les effets à venir de la LOLF. Rien que le mot fait que déjà il faut tourner sa langue dans la bouche…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
20 octobre 2005