Chronique du 7 octobre 2005

Vibrant plaidoyer pour une meilleure prise en compte du sort des animaux, des chiens en particulier ; l’Echo des Caps du 7 octobre 2005 reproduit un courriel adressé par un visiteur de l’été, enthousiaste quant à la beauté des îles et à l’accueil auquel il aura été sensible, mais bouleversé de constater le sort réservé aux chiens abandonnés à leur sort dans des cabanes disséminées au détour de l’indifférence.

« Comment votre petite population a-t-elle pu en arriver là ? Et comment ceux qui sont pour la défense des animaux peuvent-ils cautionner ça ? » de s’interroger le visiteur.

Constatons en effet qu’aucun audit n’est prévu pour se pencher sur le sort réservé aux quadrupèdes domestiqués.

Et le courrielliste (pourquoi pas un mot nouveau ?) de conclure : « Je vous laisse une petite phrase à méditer : « La grandeur d’une nation peut être jugée à la manière dont elle traite ses animaux. » Gandhi. »

Insouciance ? Inconscience ?

Dans la rubrique « objets trouvés » du même numéro de l’hebdomadaire municipal, ne relevons-nous pas pour le mois d’août « 1 ourson en peluche », et pour septembre « 1 chien en peluche », « 1 girafe en peluche » ? Quel laxisme !

Tout n’est-il pas une question d’éducation ? Ah ! Ces enfants ! s’écrieront certains.

Ne mesurons-nous pas déjà ce qu’il peut nous arriver si nous prenons l’habitude de nous mettre à quatre pattes ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
7 octobre 2005