On l’aura compris, on doit s’attendre sur l’Archipel à des hausses des prix à la consommation inéluctables dues à la conjoncture de la desserte maritime, ou plutôt de son chamboulement.
Le dindon consommé sera… le consommateur.
Une question peut toutefois se poser. Y a-t-il un dispositif réactif en place pour contrôler la hausse qui sera répercutée à court terme sur l’ensemble des produits – du cure-dents au papier cul, pour ne citer qu’un exemple hygiénique – histoire d’imposer illico la baisse des prix quand la desserte se sera normalisée avec l’aide espérée des fonds publics ?
Ne constatons-nous pas l’énorme faille d’un système privé de toute association de consommateurs ?
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
16 novembre 2005