Desserte maritime… courrier informatif

Large extrait d’un courrier adressé le 14 novembre 2005 par Alliance Europe au Préfet de l’Archipel, envoyé pour information aux importateurs :

Pour ta gouverne, ô lecteur, faute de gouvernail.

« Monsieur le Préfet,

Nous portons à votre connaissance le sentiment d’inquiétude commun à nos clients et à notre société.

En effet, une semaine après l’interruption du service entre Halifax et saint-Pierre nos clients nous interrogent, légitimement, sur la solution qui sera adoptée pour l’acheminement de leurs marchandises. A ce jour, nous sommes toujours dans l’incapacité de leur donner la moindre information à ce sujet.

Nous avons actuellement 6 containers et 2 véhicules en attente de reprise, depuis le 09 novembre, sur le terminal d’Halifax. Parmi les diverses marchandises, certains lots sonty destinés au Service de Santé et à la Pharmacie SPM ce qui nous laisse penser qu’il s,agit là de produits de première nécessité.

Aux 6 premiers conainers s’ajouteront, dès le 15 novembre, 9 autres containers et un troisième véhicule.

Cette situation ne peut donc perdurer, à la fois pour les importateurs et pour notre société qui se doit de trouver une solution et d’obtenir une réponse de votre part.

Il faut prendre en compte le fait que certains de nos clients vont devoir payer leurs marchandises avant leur livraison à St-Pierre, que d’autres clients seront en rupture de stock en ce qui concerne l’approvisionnement de produits de première nécessité (aliments infantiles, médicaments, produits destinés au laboratoire de l’hôpital…).

A signaler également, les frais, non négligeables, d’immobilisation prolongée de containers qui vont être facturés, dès ce jour, à Alliance Europe.

S’agissant des solutions alternatives, sur lesquelles nos clients nous interrogent, nos études sur la question concluent toutes à un surcoût, que nous ne pouvons répercuter sur la facture de nos clients et que nous ne pouvons prendre en charge pour des raisons économiques évidentes.

Nous souhaitons donc connaître, le plus rapidement possible, les dispositions que l’Etat compte prendre à de sujet afin de ne pas pénaliser davantage nos clients. »

Suit la formule de politesse.

Henri Lafitte
Info mathurin, 14 novembre 2005