Chronique du 10 décembre 2005

Chorale de Noël, sapins en vente, demande d’explication du député pour des fonds versés d’une manière non explicitée à une société de promotion touristique du nom de B&T Marketing, spectacle de musique cajun, country et acadienne dans la salle des sports du Centre transformée en cabaret, vente de gâteaux pour des projets lycéens, emplettes pour les fêtes, commerces ouverts le dimanche après-midi, ville illuminée, création d’une association d’automobilistes par réaction à une mesure impopulaire, aspiration à la détente… Saint-Pierre se dirige dans la froidure vers les temps des fêtes.

Et le temps de glisser dans le Grand Sablier.

On parlera bientôt des enfants, comme si le rêve devait se jouer uniquement par délégation.

On s’interrogera sur l’origine du Père rougeaud. Il faut bien que les adultes pratiquent distanciation et sapience.

Les huîtres dépasseront cette année la cote du supportable dans le portefeuille festif. De quoi ouvrir grand la bouche devant les étals.

Avec le risque, toutes dépenses confondues, comme pour la Collectivité, d’avoir encore une fois le diable dans sa bourse pour avoir cru, Marie Jésus, au père Noël…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
10 décembre 2005