Chronique du 20 décembre 2005

Dans l’Histoire de nos îles, il y aura eu quelques prénoms. En voici quelques exemples :

Albert (Pen), pour le phare de la politique des années soixante à la fin du Vingtième siècle, Albert (-Max Briand) pour un journaliste des mêmes années qui nous octroie « Petit Papa Noël » de manière récurrente depuis quarante ans, Albert (Briand) pour un autre homme politique sans lequel nous n’aurions jamais pris notre envol, Albert (Dupuy) pour un préfet de l’Archipel, régulièrement invité pour des questions de liaisons (maritimes et non amoureuses si l’on en croit les rapports entre les compagnies belligérantes) au Journal de Vingt heures en 2005.

A noter qu’Albert (Einstein) n’était pas du pays, mais tout est relatif.

Marc (Plantegenest) dont les adversaires pourront dire, dès le 28 décembre 2005, qu’il n’était pas parole d’Evangile, mais sans lequel je n’aurais pas pu faire l’épître aujourd’hui. Pourquoi ? Parce qu’il eût manqué, parole !

Gérard (Grignon), prénom unique et pérenne, comme un siège de député dont on dit à tort qu’il est éjectable.

Maire Denis ! Tout propre dans son costume de sénateur. A ne pas confondre avec Mère Denis qui n’était pas de chez nous.

Quant à moi, « Je m ‘présente je m’appelle Henri / J’voudrais bien réussir ma vie / Être aimé / Etre beau gagner de l’argent / Puis surtout être intelligent… », comme dit la chanson, pour le plaisir des citations, mais sans illusion en tant que trublion happé dans le Maelström insulaire de tout ce qui échappe à notre compréhension…

Car si tu sais où l’on va, ô lecteur, n’hésite pas à rejoindre la galerie des prénoms afin que je l’inscrive au frontispice. Pour cela il te faudra passer un contrôle technique ; de nos jours on ne circule pas sur nos îles comme on veut.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
20 décembre 2005