Chronique du 9 décembre 2005

Bilan pré-hivernal (mon « dicautomatique » me propose pré hivernal, mais il n’y a plus de gazon, vu que la neige est tombée) :

Saint-Pierre – L’hiver se pointe, on pointe les hommes, on se pointe au boulot, l’on pousse sa pointe, pour se défouler, on discute à perte de vue sur la pointe d’une aiguille, l’on rentre parfois sur la pointe des pieds et l’on finit sur des sujets qui devraient pourtant être ordinaires… désappointé.

Saint-Pierre – Conflit dans le ramassage des ordures ménagères ; ça déménage. Qui a tort ? Qui a tort ? (Eh oui, personne ne se pose la question de qui a raison, vu que c’est un conflit) Chacun a droit à son sac. Il faut un médiateur ; le médiateur est accepté ; le médiateur propose ; la médiation est refusée. Et chacun de se dire qu’il faudra bien un arbitre, à qui succédera un conciliateur. Tout ça parce qu’il y a trop de déchets dans la communication et de mots dans la langue française.

Saint-Pierre – Parce qu’au moins ça roulait, ça ne roule plus. Cherchez l’erreur.

Saint-Pierre – Ça ne marche pas assez. Parce que ça roule trop. Forcément.

Saint-Pierre – Chacun pourra se pencher sur une nouvelle présentation du développement touristique en forme de jeu de l’oie.

Saint-Pierre – Ça ne décolle pas, ça piétine, tu piaffes… Bravo ! Tu es à la pointe.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
8 décembre 2005