Chronique du 21 janvier 2006

Lettre de l’I.E.D.O.M. de janvier 2006.

Extrait

« La suspension d’activité a eu des répercussions négatives sur l’activité économique des commandes déjà passées, mais bloquées à Halifax, d’où la nécessité d’importer dans l’urgence certaines denrées alimentaires. Une hausse des coûts à laquelle s’ajoute les difficultés à trouver un réseau de fournisseur (au singulier dans le texte – après on s’étonnera que l’on puisse crier au monopole) à Terre-Neuve. Ceci a donc conduit à un renchérissement des consommations intermédiaires pour les commerçants et les artisans. De plus l’activité des dockers s’est retrouvée pénalisée. L’impact sur les revenus locaux n’est cependant pas quantifiable. »

Il est certain que cet épisode douloureux, quelles qu’en soient les raisons, ne nous aura pas aidés. Mais j’aime la dernière phrase : « L’impact sur les revenus locaux n’est cependant pas quantifiable. »

S’agit-il des revenus de ceux qui ont dû vendre plus cher vu « le renchérissement des consommations intermédiaires » ? Où de ce que sont devenus les revenus de ceux qui ont vu la flambée des prix malvenue faire fondre le différentiel entre leurs revenus et leurs dépenses ? Qu’en est-il advenu ?

On se consolera en se disant que ce n’est pas plus mal que ce qui aurait pu être pire.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
21 janvier 2006