Chronique du 24 janvier 2006

J’aime à me pénétrer de ces préoccupations au quotidien qui hantent les uns dans l’ignorance des autres, avec des interactions qu’on ne peut imaginer puisque, si le hasard ne fait pas les choses, on n’en entendrait pas parler.

Ainsi en va-t-il des appels d’offres.

Réflexions d’un jour d’hiver (la saison ne faisant rien à l’affaire).

Appels d’offres donc.

Ils seraient de plus en plus appelés à être infructueux.

Ce qui permettrait de connaître les prix des différents participants, de mettre le tout en veilleuse, de relancer l’affaire en cherchant les prix planchers, au point de discutailler encore sur l’épaisseur de la couche de cire.

Tant pis pour ceux qui auront bossé des heures pour répondre au premier appel ; on applique au privé la règle du temps non comptabilisé chez ceux qui peuvent se le permettre.

Et l’économie locale de se trouver en situation de perpétuelle dépendance.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
23 janvier 2006