Chronique du 25 janvier 2006

Interview du directeur du Francoforum, citoyen français et canadien, au journal de Vingt heures du 24 janvier 2006, à propos des élections au Canada. Il n’a pas voté car il n’en a pas eu le temps. Dieu sauve la Reine. De ce qu’il pense des élections canadiennes, nous nous en contrefoutons, disons-le franco dans ce semblant de forum, ce qui ne change rien à l’institution qu’il dirige, appréciée dans le paysage économico-culturel (c’est si rare que mon dico est désemparé) local. Le Francoforum, ajouté-je, cette idée de l’ancien président du Conseil général qui peut s’habiller désormais sans autre forme de procès d’une canadienne, pour une partie de chasse ou de pêche, vu qu’il a démissionné du Conseil, ce qui, de toute manière, n’a eu aucun effet sur les élections de nos voisins plombées par les commandites.

C’est clair, de commenter quant à elle le Maire de Saint-Pierre, à propos du nouveau leader canadien en démontrant, si j’ai bien compris, que rien n’est clair, vu que c’est plutôt opaque, sachant que rien n’est vraiment transparent. La politique en fond de tain, en quelque sorte.

Il faudra fissa convaincre le quai d’Orsay que nos voisins, quelles que soient leurs couleurs, n’ont pas fait l’ENA ou Sciences Po (d’âne) , de commenter notre député. Certes, il ne l’a pas dit comme ça, mais je suis d’accord avec ce qu’il n’a pas dit.

Quant aux élections à venir à Saint-Pierre, serait-ce exagéré de conclure que le Canada s’en fiche éperdument et que personne ne sera invité sur les ondes de Radio-Canada pour les commenter ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
24 janvier 2006