Chronique du 11 février 2006

Après la morue, la crevette ?

Les contacts auront donc eu lieu avec les exportateurs canadiens, numéro 1 sur le marché de la crevette, en ce mois de février 2006, comme l’aura rapporté le directeur de la SODEPAR interrogé sur le plateau de RFO.

Par le truchement de Saint-Pierre et Miquelon, les droits d’entrée en Europe ne passeraient-ils pas de 0% à 6% – au lieu de 20 – en fonction d’une transformation ou d’un transit par nos îles ? L’objectif est louable ; comment ne pas y être favorable quand il s’agit de refaire vivre le port avec toutes les activés connexes.

On en est toutefois au conditionnel.

Passé, conditionnel ; il ne reste plus qu’à conjuguer les verbes au présent et au futur assuré. Rien n’est moins sûr ; mais l’espoir assure provisoirement la survie, entre la vie et la mort.

Rêvons donc entre morues du passé et crevettes du futur. Le charme est au rendez-vous.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
11 février 2006