Chronique du 16 février 2006 (2)

Le Vent de la Liberté de février 2006 aura donc accordé une place importante – 6 pages – à une interview accordée au patron de la gendarmerie implantée à Saint-Pierre et Miquelon. Certes, à un mois des élections collectivitistes (pourquoi pas ce néologisme ?), d’autres sujets eussent pu mériter un coup de chapeau, mais profitons toutefois de ce dossier pour opiner du chef à cet effort louable d’éclaircissements.

Notons, toujours en guise de préliminaires, que s’il avait été question de consacrer une interview sur l’activité d’entretien des navires au niveau de la cale de halage, il eût été difficile d’en faire plus de six lignes, le temps de déplorer l’absence d’investissements et d’activités dans ce secteur.

A moins, dans la foulée de la prise en compte de la présence militaire incontournable, de faire venir le Clémenceau, ce Desdichado de la mer, ce qui au minimum, donnerait un coup de pouce au tourisme, vu la foule de curieux qui ne manquerait pas de battre le rappel aux accents de la Marseillaise.

L’intérêt pourrait bien sûr un jour retomber. Aussi ne manquerions-nous pas de mettre une option sur le Foch, en attendant le Charles de Gaulle qui lui est déjà venu prendre ses repères. Certes on a pu mesurer que ça ne nous avait pas rapporté grand chose, mais les illusions n’entretiennent-elles pas l’espoir ?

MAM out (vu que le Grand Dinosaure l’aura laissée tomber) pourrait alors être nommée Conservatrice en chef de nos îles transformées en musée militaire de notre grandeur perdue. Personne ne s’en gendarmerait car ne sommes-nous pas respectueux de l’ordre bien établi ?

Tu en doutes ? Ah oui ! J’oubliais le nombre de gendarmes qu’il faut pour nous policer… Mais cela ne fait-il pas partie du charme ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
16 février 2006

N.B. M’étant attardé sur les préliminaires, j’ai manqué de place pour l’analyse. Mais je te renvoie à l’interview…