Chronique du 25 février 2006

Parmi les objectifs fixés dans le plan de développement pour Saint-Pierre et Miquelon, porté à la connaissance de l’homo electus prenons l’exemple de la « revitalisation commerciale » mentionnée dans le document porté à la connaissance du public : « Une réflexion sur la réorganisation dans l’espace devrait être conduite en privilégiant un concept de base qui serait en adéquation avec la politique d’aménagement du territoire, en tenant compte des environnements à valoriser, des intérêts et des atouts particuliers ».

1ère lecture

Convenons que si les pierreuses où qu’elle soient ne tergiversent pas pour faire commerce de leur corps, réorganiser le commerce sur notre Caillou risque de demander un certain temps pour négocier l’espace qui, sans coller aux basques des têtes de Bretons qui n’ont que des réponses de Normands à la nécessaire réorganisation de l’adéquation de leurs services aux attentes des clients de plus en plus avares de leur indifférence à l’augmentation des prix consécutive à l’inadaptation des services commerciaux qui devraient être mieux en phase avec les évolutions des goûts, des besoins et des exigences de la clientèle ; on en arrive inexorablement à la conclusion qu’une telle perte de temps est imparablement préjudiciable au sein développement d’un commerce qui saurait faire corps sans se marcher sur les arpions avant de se mettre à vendre quoi que ce soit.

Le tout, en résumé, si j’ai bien compris.

2è lecture (en plus simple)

Pour le commerce, on verra.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
24 février 2006