Chronique du 8 février 2006

Après la disparition des bateaux n’est-il pas symbolique que les quais partent en rade à la moindre tempête à Saint-Pierre et à Miquelon ? Et pourtant ! Que de blablatages ! Un coup de vent et hop ! Dans le cul, la digue ! Les appontements sont sapés comme le moral des troupes.

Plus de bateau, plus de quai, plus de cale de halage ! Tiens, de celle-ci, on n’en parle plus.

Il faudra donc attendre sans aucun doute un énième rapport sur la diversification, bien bétonné surtout, qui pourra être jeté entre les paleplanches en guise de remblai, en attendant les prochaines vagues.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
8 février 2006