Chronique du 20 mars 1999

Mathurin a 7 ans !

7 ! Chiffre magique ! N’y eut-il pas la Guerre de 7 ans ? Et les bottes de 7 lieues ? Tintin de 7 à 77 ans ? Les 7 péchés capitaux ? Les K7 ? Blanche Neige et les 7 nains ? Le 5 à 7 de l’apéro ? Pie 7 ? Les 7 tours dans la langue avant de parler ?

7 ans, plus de 2000 chroniques et, en un an – du 20 mars 2005 au 20 mars 2006, 300 000 visites !

En prime, c’est le printemps, quelles que soient les feuilles destinées à mourir.

Dois-je t’avouer, ô lecteur, que le plaisir d’aller à ta rencontre aura donc été plus fort que la tentation du silence.

Que relatais-je donc dans ma première chronique ? Une histoire de rivalité entre le Conseil municipal mené par monsieur Marc Plantegenest et le Conseil général présidé par monsieur Bernard LeSoavec, si ma mémoire est bonne – allez, je te l’avoue, je n’ai fait que relire ma chronique d’alors – deux responsables aujourd’hui disparus de la scène politique. Pour autant, l’histoire de l’Archipel s’est-elle renouvelée ?

Nous sortons tout juste au moment où je t ‘écris d’une confrontation élective entre deux notions du devenir qui nous attend, Archipel Demain / Cap sur l’Avenir. Les électeurs en donnant leur préférence à la liste menée par Stéphane Artano au sein de laquelle figure Gérard Grignon, le plus ancien de nos politiques, auront-ils décidé de se « raccrocher à quelque chose d’antérieur », comme l’aura mentionné monsieur Georges Poulet sur les ondes de RFO ? Le point d’ancrage sur « la force de notre identité » comme l’aura affiché la liste gagnante sur son programme aura-t-il participé de l’instinct grégaire ? (note la succession du futur antérieur, en phase avec notre destin renouvelé)

L’histoire continue. Chauffe, mon clavier !

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
20 mars 2006