Chronique du 18 mai 2006

Eh bien ! Bravo au nouveau Président du Conseil général. Et ce bravo n’est pas une coquille.

Car il s’est dit prêt à aider la société EDC, lancée à horizons perdus… dans la coquille… Mais à trois conditions : un juste retour social, de l’encadrement, de la rigueur… Enfin, je résume.

Car l’on ne peut qu’être frappé du constat : les chemins empruntés n’ont pas été suffisamment balisés.

Du scepticisme des uns au recadrage des autres, n’y a-t-il pas enfin la mise en œuvre du non-dit : il fallait corriger le tir ? Et du temps aura été perdu.

Il reste que l’avenir de Miquelon est étroitement lié à ce vaste thème du redéploiement autour des activités de la mer. Mais le chemin de la raison ne passe-t-il pas par des ajustements aux pas, parfois modestes, toutefois nécessaires pour l’éveil progressif du possible avec un juste retour des bénéfices du travail accompli ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
17 mai 2006