Chronique du 19 mai 2006

Le Gaboteur, journal francophone de Terre-Neuve, s’intéresse à notre devenir économique : « Depuis 1992, Saint-Pierre-et-Miquelon (SPM) doit trouver différentes façons de diversifier son économie depuis qu’une nouvelle réglementation sur la délimitation territoriale maritime a été mise en place après une bataille entre la France et le Canada. »

Il est vrai que depuis que, résultante de l’inconscience du temps du profit à outrance, nous devons gérer la pénurie de part et d’autre, Saint-Pierre et Miquelon n’aura pas su retrouver la pêche avec sa zone de 322 kilomètres de long par 16 de large. « Les Saint-Pierrais-et-Miquelonnais nomment cette zone « la baguette » » mentionne encore le journal.

La braguette oserai-je dire. Mais sans les parties vu qu’on les a perdues…

Et d’ajouter : « Les Îles n’ont aucun pouvoir sur les richesses naturelles qui les entourent. Il y a de quoi avoir une récession ! L’Archipel croit fermement qu’il a droit d’exploiter une partie des ressources naturelles en égalité avec le Canada. La France et le Canada devront s’entendre sur ce point que ce soit en négociations ou aller encore au Tribunal international. »

On peut avoir les miches (de baguette) à zéro.

Allez, 2012 – faut bien fixer une date ; et puis j’aime bien les rimes riches -, c’est pas loin. Soixante-douze, quatre-vingt-douze… T’as pas le blues ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
18 mai 2006

Article du Gaboteur