Chronique du 25 mai 2006

Y aura-t-il eu une erreur d’appréciation du possible entre les initiateurs de la recherche dans le domaine de la coquille et les promoteurs de la compagnie EDC qui se seront lancés dans l’aventure ? La question est sans réponse.

EDC est face à des difficultés financières ; l’emploi en 2006 n’est pas au rendez-vous si on le compare à l’année précédente. Une nouvelle sonnette d’alarme aura donc retenti : appel à l’Etat et à la Collectivité, vu que l’entreprise est allée au bout de ce qu’elle pouvait.

Le débat reste ouvert. Force est de constater que la reconversion autour de l’activité de la mer – au lendemain des exploitations forcenées et sans borne du temps où il suffisait de mettre le chalut à l’eau -, n’est pas écrite dans les manuels vu qu’il faut en écrire l’Histoire. La route de l’avenir n’est pas linéaire.

Mais l’Archipel a-t-il d’autres choix que d’assumer ces incertitudes, dans la confrontation incessante entre les impératifs du marché et l’éternelle quête des équilibres pour le bon fonctionnement de la vie locale ?

Certes les vignettes postales font courir moins de risques. Mais sans remettre sans cesse l’ouvrage sur le métier, demain sera fort oblitéré…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
25 mai 2006