Chronique du 22 septembre 2006 (2)

Cela te surprendra peut-être, j’aime la musicalité de la charnière des saisons ? Chantez hautbois, résonnez musette quand tout contribue à la révélation de nouvelles inconnues, voire de nouveaux inconnus. Car quatre fois par an, me voici lecteur passionné, ô lecteur, de Chorus, ce magazine de la chanson qui vient m’inciter à de nouvelles explorations…

Le numéro de l’automne 2006 réserve une place spéciale à… Georges Brassens. Pour l’inconnu, tu repasseras, me diras-tu. Sauf que je ne me lasse pas de parcourir à nouveau des sentiers qui réservent chaque fois leur lot de surprises. Et puis il y a la mention des CD nouvellement parus, de quoi nourrir sa corbeille à enchantements.

Ô surprise, une page est encore une fois consacrée à Saint-Pierre et Miquelon, preuve de la fidélité d’Albert Weber à nos voix insulaires entremêlées des accents venus d’ailleurs. L’article est encourageant, incitatif à de nouvelles éditions. « Impossible d’imaginer un été ici sans festival » de reprendre notre journaliste, propos glanés auprès de Patrick Boez, passionné de photo… et de chansons.

En est-on arrivé à la pleine mesure de ce genre d’événement pour structurer un déploiement culturel et économique comme tant de communes ont su le faire par monts et par vaux ? Que l’espoir fasse chanter et jouer encore, car sans l’impair de la musique le ronronnement de l’ordinaire pourrait être fort monotone.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
22 septembre 2006