Chronique du 23 septembre 2006

La réunion de l’OPANO (Organisation des Pêches de l’Atlantique du Nord-Ouest) vient d’avoir lieu à Halifax. Tout le monde est content, y compris nos représentants, nos quotas ayant été préservés, incluant la limande à queue jaune… La précision colorée n’a-t-elle pas son importance ? Imagine le petit renne sans son nez rouge…

Quelles seront les modalités de l’application annoncée par le ministre canadien des pêches des contrôles renforcés et des pénalités subséquentes pour toute prise illégale ? « Dans le cas où le propriétaire d’un bateau est trouvé coupable de pêche illégale, son pays aura “l’obligation” d’imposer une amende, de saisir son embarcation ou de suspendre, voire de retirer, ses permis » nous précise Le Monde en ce 23 septembre 2006.

Une précision aura en outre retenu mon attention, ô lecteur. L’Opano, fondée en 1978, n’est-elle pas composée de la Bulgarie, du Canada, de Cuba, du Danemark (au nom des îles Féroé et du Groenland), de la France (au nom de St-Pierre et Miquelon), de l’Union européenne, de l’Islande, du Japon, de la Corée, de la Norvège, de la Pologne, de la Roumanie, de la Russie, de l’Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie et des Etats-Unis, comme le rappelle Le Monde ?

Que la France soit présente quelque part au nom de Saint-Pierre et Miquelon, et non pas l’inverse, voilà qui ne peut que flatter notre ego et/ou remettre la France à sa juste place.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
23 septembre 2006