Chronique du 28 septembre 2006

On savait que l’Hôpital François Dunan partait en botte ; Brigitte Girardin n’avait-elle pas exprimé son effroi à l’issue de la découverte d’une structure jugée obsolète et dangereuse ?

Nous voici témoins d’interventions contradictoires entre un directeur nous présentant le transfert des médecins vers le centre de santé comme étant quasiment cadré et un président de conseil d’administration concevant cette perspective comme une erreur de fond.

Erreurs dans l’analyse des fonds nécessaires également pour la construction d’un nouvel ensemble hospitalier, le président du syndicat patronal du BTP mettant en exergue les augmentations importantes survenues pendant le sommeil du projet qui ne semblent pas avoir été prises en compte lors du deuxième tour de l’appel d’offres.

Force est de constater qu’être riche et bonne santé semblent être les meilleurs garants pour échapper aux aléas d’un système en quenouille. En attendant que les praticiens requinquent le malade.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
27 septembre 2006