Chronique du 10 novembre 2006 (2)

Arrêtez de chier !

C’est vrai, quoi, en attendant qu’on négocie entre Sodepar et GIE pour que nos égouts ne contaminent plus nos rivages, cessons nos défécations polluantes. Un an après la rupture du tuyau de déversement au large de nos côtes, on est toujours dans la merde.

Ça merdouille dans les solutions, serrons les fesses ! Et si ça fouette sur nos rochers, pinçons-nous le nez ! Tant que la mer est bleue, la pureté est préservée.

Quelque chose a merdé dans le tuyau, mais quoi ? A moins que ce ne soit quelqu’un, auquel cas, qui ? C’est peut-être la mer qui est coupable.

Prions pour sortir de nos ornières merdicoles. Allez, je n’en puis plus. Comme dirait Aristophane : « Je perds pied dans cette merdoyance ».

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
10 novembre 2006