Chronique du 17 novembre 2006

Depuis le 16 novembre 2006, Ségolène Royal a l’investiture du Parti socialiste pour les présidentielles, responsabilité qu’elle assume sans état d’âme ; Gérard Grignon a, lui, l’investiture de l’UMP pour les législatives à Saint-Pierre et Miquelon. Mais ce dernier se tâte. Conclusion interrogative : se présenter aux suffrages d’une communauté insulaire est-il plus angoissant ?

Il est vrai qu’ici la « démocratie participative » a des allers et retours plus immédiats ; le groupe nominal n’est pas factice, les attentes sont complexes et les « chargés de pouvoir » portent leur part de fagot. C’est bel et bon, observeras-tu, car dans ce milieu des ors et lustres, être bien fagoté ne fait-il pas partie du jeu télévisuel ?

Ségolène contre Sarkozy : deux nouveaux looks pour une France relookée ? Quelle est la part de l’inconscient visuel dans de tels rendez-vous ? Ségolène en aura mis plein la vue aux « domenechs » de son parti. (fallait bien tenter un nouveau nom commun pour l’occasion)

Mais la partie se jouera sans filet, bien évidemment.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
17 novembre 2006