Chronique du 7 novembre 2006

Un kilomètre et demi de chaussée bitumée sur la route Miquelon – Langlade, au niveau du Grand Barachois, et voilà notre sénateur – maire invité à en mettre l’intérêt sur le tapis au journal de Vingt heures. Diantre ! nous exclamerons-nous, voilà un édile luxembourgeoisé qui tient la route dans le goudron ! Ô joie incompressible du polissage ! Ô voie de conséquence ! entonnerons-nous en chœur. Ça roule ! pourra-t-on ajouter encore.

Que de terre partie en poussière depuis le temps des longues tergiversations ! Combien de tonnes partiront encore, au rythme des ans, si l’on en étale 1,5 km par an ! A moins que l’on fasse enfin diligence, emporté dès la Pointe au Cheval…

Il ne reste plus qu’à espérer une utilisation motrice raisonnée d’un ensemble très fragile en évitant les défoulements hors du chemin balisé…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
6 novembre 2006