Chronique du 8 novembre 2006

En dépoté (pour changer).

Novembre – Le bateau arrive. Ouf ! Il était temps, il n’y avait plus grand chose de frais sur les étals. Heureusement que nous ne sommes plus en période touristique, nos visiteurs auraient risqué de ne pas avoir un radis…

Les fromages arrivent. Du moins l’espérons-nous. Couleront-ils ? En aurons-nous assez pour nous y retirer ?

Parler de l’avenir entre la poire et le fromage n’est-il pas sur nos îles l’apanage de privilégiés ?

Mais non. Un chroniqueur ne se paie la poire de personne ; au rythme de l’inflation…

Faire le poireau dans l’attente de lendemains qui chantent est une façon comme une autre de faire partie des grosses légumes.

Tomber dans les pommes en ayant le dos en compote prouve que trop forcer ne porte pas ses fruits.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
7 novembre 2006