Chronique du 21 janvier 2007

Des informations qui coupent le sifflet : un ingénieur du Cemagref (Institut de recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement) sera intervenu lors du journal de RFO du vendredi 20 janvier 2007 pour préciser que les contraintes des glaces auraient été négligées dans les études antérieures d’octobre 1999 parce que ce n’est pas une réalité du territoire… métropolitain.

« La contrainte des glaces c’est quelque chose qui en métropole est négligée… c’est ce qui explique qu’on n’ait pas été très attentif à ce point particulier au climat de Saint-Pierre » de mentionner l’ingénieur Cemagref. Et d’ajouter : « Ce point-là a été posé un peu plus récemment ».

Pour « dédramatiser les scenarii », (pluriel à l’italienne aussi rare qu’une rupture de barrage) comme il aura été mentionné sur le plateau, on pourra méditer sur « le moment de la force » qui peut tout faire basculer. Avec une telle prise en compte sur le tard de notre contexte géographique, on peut se demander s’il n’eût pas été opportun de faire appel à des techniciens canadiens.

Résignons-nous à nous taper la tête contre les murs et faisons comme les Gaulois, comme il se doit. Silence, on tourne ! Rupture du barrage ! Première…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
21 janvier 2007