Chronique du 7 février 2007

Au menu : tout mettre à plat dans la restauration.

Car si en métropole un accord est récemment intervenu, il s’agit désormais d’adapter la convention locale dans le secteur concerné, sachant que celui de 2002 se calquait sur celui de l’Hexagone, au prix de quelques adaptations.

Il nous a donc été expliqué qu’il était essentiel de se remettre à table, le SMIC ayant rattrapé les plus bas salaires, le temps de travail n’ayant pas diminué. Or si de l’autre côté de l’Atlantique, on pourra, nous dit-on, gagner plus au-delà de 39h ; on aura ainsi compris que les accords locaux peuvent permettre de rattraper ce qui a été rogné dans la réduction de l’écart entre le SMIC et les plus bas salaires avant que ceux-ci ne soient rattrapés.

Mais ce serait oublier que l’inflation locale est nettement supérieure à la métropole.

On peut donc espérer, à la louche, qu’en travaillant autant on pourra gagner plus soit autant ou peut-être moins qu’avant quand on travaillait autant en gagnant plus.

A moins de mettre les bouchées doubles.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
7 février 2007