Chronique du 20 mars 2007

« Maudit fret », titre Cap sur l’Avenir dans une lettre ouverte à la population en ce 20 mars 2007. Décidément, la desserte maritime de Saint-Pierre et Miquelon a bel et bien trouvé son goulot d’étranglement.

Le député de l’archipel n’aura-t-il pas eu le culot de dénoncer un « armement fortement subventionné » exerçant un « chantage en licenciement » ? C’était du temps de l’armement Paturel – Dagort. Aujourd’hui, il ne reste plus que deux marins qui se partagent un poste sur l’Askania, « navire de seconde zone, battant pavillon de complaisance », de souligner Cap sur l’Avenir.

Le coût du transport, lui, s’emballe depuis la stabilisation annoncée de … 2004. « Les dégâts sont considérables et il sera très difficile de corriger le tir, même à grands coups de « remise à plat », la nouvelle expression « à la mode » du Député et de son équipe », lit-on encore.

Ne sommes-nous pas en effet très loin des solutions « pérennes », autre adjectif qui aura fait florès sur le petit écran des grandes balivernes ?

Cap sur l’Avenir rappelle sa position en faveur d’un service public permettant de remettre la desserte à flot. Que les responsables du destin collectif cessent par conséquent de naviguer entre deux eaux, faute de quoi, le péquin ordinaire, roi des cons étranglé par des prix de plus en plus exorbitants, n’aura plus qu’à prier pour qu’on lui jette une bouée couronne…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
20 mars 2007