Chronique du 24 mars 2007

Psychose infondée ou inquiétude justifiée ? Le secteur du BTP entrerait-il lui aussi dans une crise ? Pas assez de chantiers, de dénoncer le président du FEABTP. Trop de retards dans le lancement des appels d’offres, ajoute-t-il. Il y a des travaux importants prévus pour cette année de rétorquer le président du Conseil territorial. Du travail il y en a, affirment donc les uns ; des clous ! s’écrient les autres ; sur quel métier faudra-t-il remettre l’ouvrage pour que les acteurs d’un secteur clef de l’économie locale n’aient pas à pâtir d’un déclin redouté ? Le syndicat CFDT aura exprimé parallèlement de vives inquiétudes. Que résulte-t-il de l’Observatoire du BTP pour le non-initié ? Une information disparate curieuse, pour le moins.

Quel clou faudra-t-il enfoncer demain pour que l’activité reprenne ? Faut-il être marteau en arborant l’espoir ? Nul doute qu’il faudra se mettre martel en tête pour surmonter ces nouveaux blocages. Impossible de fermer les yeux sur le risque des licenciements qui tomberaient comme un coup de masse à l’orée du printemps synonyme si souvent de renouveau. Pas question de lâcher d’une semelle l’avenir de la construction.

L’Archipel semble une nouvelle fois au pied du mur. Mais cela, il n’y aurait qu’un goéland pour ne pas s’en rendre compte.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
23 mars 2007