Chronique du 27 mars 2007

Bref, v’là les pépins.

Les dockers auront suspendu leur mouvement pour réapprovisionner Miquelon. Quelle salade ! s’écrieront les uns. A nous les choux ! s’enthousiasmeront d’autres. Pas de quoi avoir la banane, observera un visionnaire. C’est toujours pour notre pomme, de gémir un fataliste. Une question se pose désormais : la discussion portera-t-elle ses fruits chez les légumes ?

BTP : poser la première pierre de la réflexion permettant de jeter les assises de la reconstruction d’un archipel en bottes, quoi de plus exaltant pour éviter les mises à pied ? (extrait de discours imaginaire)

Période électorale oblige : y a-t-il des sous en réserve ?

Le mur du Goéland bat de l’aile, l’Archipel plane et les décideurs ont le bec dans l’eau.

A force d’être mené en bateau, pas étonnant qu’on finisse par se sentir en rade.

Faut-il faire le trottoir pour tracer les grands axes de nos conduites ?

Faut être complètement marteau pour travailler dans le bâtiment, risque-t-on de conclure des perspectives qui ne valent pas un clou. Mais les hauts et les bas ne sont-ils pas le lot d’un espoir en dents de scie ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
27 mars 2007