Chronique du 4 mars 2007 (3)

« Il a été inscrit », nous dit-on, sur le site de l’action sociale en ligne, « dans la loi sur le droit au logement opposable adoptée le 22 février dernier, que 37 500 logements sociaux vont être réalisés, dans les trois prochaines années, dans les départements d’outre-mer, mais aussi à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon. »

Il serait donc constructif de savoir ce qui est prévu spécifiquement pour nos îles, à Saint-Pierre par exemple, histoire de choisir le bon pignon pour ne pas pédaler dans le gros sel. A Miquelon un bâtiment tout neuf n’est-il pas depuis plusieurs mois en attente d’utilisation ? Faut-il quelque découvreur pour parler des toits ?

Certes la réflexion ne se limite pas au sort des personnes âgées, celles-ci étant toutefois appelées à alimenter demain le lot des lotissements sociaux du fait du vieillissement de la population.

A l’issue de la première conférence nationale sur le logement outre-mer, « une instance pérenne de concertation et de coordination a été créée. Elle associe Etat, financeurs, opérateurs et collectivités locales, nous précise-t-on encore.»

Voilà qui nous rassure sur le palier de l’incertitude. Ne savons-nous pas désormais qui coordonne, qui ordonne, qui donne, en attendant de savoir qui cherchera un gîte pour échapper au « ici-gît » de l’infortune ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
4 mars 2007

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