Chronique du 14 mai 2007

Sans doute que, parmi les qualités requises pour sortir l’Archipel de l’impasse, il faudra plus que jamais avoir la « pêche ». Les discours « parapluie », du genre « abritez-vous sous mon chapeau », ne sont plus suffisants. Y croire, travailler, s’impliquer méthodiquement, seront déterminants pour ouvrir de nouvelles perspectives..

C’est sur ce terrain peut-être que les électeurs attendent ceux qui solliciteront leurs suffrages. Certes il faudra beaucoup de détermination pour impulser l’action vers des objectifs clairs, crédibles, susceptibles d’amener chacun à dépasser les a priori et les réflexes de clans. Sur nos îles, les chapelles ne sont pas uniquement là où on le croit ; elles échappent aux clichés, il n’y a pas photo, pourrait-on ajouter.

Dans un contexte où il est grand temps d’impulser une vraie mobilisation pour un développement réel, n’est-il pas souhaitable que les idées soient mises en exergue, clairement exprimées, histoire de mieux entrevoir le possible ?

La passivité peut entretenir l’illusion. À terme, elle accélérera la déperdition des forces vives. Ne serons-nous alors que des rochers pour flatteries faciles à l’occasion de visites ministérielles ou missions en tout genre ? C’est de nous-mêmes que viendront les solutions. À condition d’agir et non de subir.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 mai 2007