Chronique du 21 mai 2007

La politique serait-elle l’art d’anticiper ?

Prenons l’eau, cette ressource de plus en plus rare… Elle se raréfie, d’où l’urgence, à l’échelle de la planète de trouver les réponses appropriées, dans une politique qui permette à chacun d’étancher sa soif de vie meilleure.

Le développement durable passe par cette nécessité. La France ne vient-elle pas de le reconnaître enfin en intitulant un ministère ad hoc à la tête duquel le « Meilleur » a de la bouteille ?

Peut-on se satisfaire d’une acceptation de la fatalité face à la dégradation de nos barrages qui aura conduit à la baisse de nos réserves ? Il est des grands thèmes, au cœur de toute politique digne de ce nom.

Mettre un bulletin dans l’urne, à l’occasion des législatives, est certes une goutte d’eau, mais peut alimenter, au minimum, les réserves… parlementaires.

Au soir du deuxième tour, en France métropolitaine comme sur nos îles, nous pourrons chanter en chœur : C’est à boire, à boire, à boire…, c’est à boire qu’il nous faut… ».

Ne sois pas surpris qu’on cherche alors une vanne de circonstance.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
20 mai 2007