Chronique du 26 mai 2007

« Je considère (…) qu’il faut laisser aux ministres le soin de choisir leurs directeurs d’administration centrale », écrivait il y a peu Nicolas Sarkozy dans son livre paru en 2006, « Témoignage ». (p.35)

Enfin un indicateur de l’espoir pour une respiration démocratique.

« L’Elysée et Matignon imposent un contrôle strict sur les ministres à l’occasion de la constitution des cabinets » titre Le Monde, le 24 mai 2007, pour un article où l’on nous explique que « la nomination de plusieurs directeurs de cabinet a déjà donné lieu à des tractations entre les ministres, l’Elysée et Matignon », par exemple en ce qui concerne le cabinet de Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi.

Oui pour la liberté de mouvement en quelque sorte, mais en ordre de marche. « Oun, dé… », comme disait le prof de gymn de ma jeunesse, qui me laissait le choix de suivre ses instructions.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
26 mai 2007