Chronique du 13 septembre 2007 (2)

Ferions-nous partie des espèces en voie de disparition ? Enfin, nous, je veux dire, nous, l’humanité ; nous, Saint-Pierrais, Miquelonnais ; nous, les baleines et les dauphins… Car la vie est une chaîne n’est-ce pas ? Un dauphin qui disparaît, c’est un balourd en sursis, n’est-il pas vrai ?

C’est l’interrogation soulevée par le quotidien déstabilisateur Le Figaro, dans son édition du 13 septembre 2007, sous le titre : « Deux cents nouvelles espèces menacées d’extinction ».

Le quotidien souligne que la France est directement concernée par ce sujet brûlant, par son outre-mer notamment : « La France se situe parmi les dix pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces animales et végétales menacées au niveau mondial. Elle doit cette place aux collectivités d’outre-mer dont beaucoup se trouvent dans des points chauds de la biodiversité mondiale, c’est-à-dire des régions très riches en espèces… »

Et d’ajouter : « Dans les territoires d’outre-mer, dans les zones froides sont notamment concernés plusieurs espèces de manchots, pétrels et albatros en Antarctique, la baleine bleue et le dauphin blanc à Saint-Pierre et Miquelon ». Preuve que nous existons bel et bien sur l’échelle des disparitions annoncées, si l’on n’y prend garde.

Pour nous retrouver demain, sauvons les baleines, oh mes boué… (chanson revisitée)

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 septembre 2007