Chronique du 26 septembre 2007

Ce début de semaine était pour moi source de plaisir, comme à chaque changement de saison. Avidité d’automne ? observeras-tu ? Sensible, certes, à ces périodes de transition, je ne suis pourtant pas pressé de les ramasser à la pelle ces feuilles qui agrément si bien le paysage de nos îles.

Car il s’agit de chanson, vois-tu, au fil des cahiers qui lui sont consacrés trimestriellement quand il est temps de faire Chorus au Verbe, aux harmonies, aux mélodies, aux créateurs. Chorus, ce petit bijou savamment dosé sous la houlette de Fred et Mauricette Hidalgo.

Mais, « Chorus (Les Cahiers de la chanson) se retrouve brutalement en situation de disparaître. Journal indépendant, véritable défi aux produits formatés, privé de tout appui capable de l’aider à franchir sa mauvaise passe actuelle, son n° 61 de l’automne – quinze ans jour pour jour après le n° 1 du 21 septembre 1992 (Chorus sort toujours le premier jour de chaque saison) – risque en effet d’être le dernier » de crier nos compagnons du rêve en lançant un appel à l’aide.

Pour que l’aventure continue, il faudrait 2000 abonnés, moins encore, en fonction d’apports publicitaires, On se dit que ce nombre est accessible. Mais quand l’avenir se joue ainsi, on voit bien que l’indépendance éditoriale est, dans notre espace d’expression française, elle aussi malmenée.

Aussi t’invité-je tout simplement, ô lecteur, si tu le désires, à te renseigner davantage en cliquant tout simplement sur le lien ci-dessous.

Pour en savoir plus

Dans le dernier numéro, malgré la réduction de la pagination, j’ai eu le plaisir de lire un encart élogieux sur Alexandra Hernandez, une belle sensibilité de chez nous, une jeune artiste en devenir. Et je me suis dit, une fois de plus, que la chanson est bel et bien un merveilleux compagnon de route.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
26 septembre 2007