Chronique du 12 décembre 2007

Allez, soyons bref et clair. Pour fabriquer un logo labellisant Saint-Pierre et Miquelon, il faut : du papier, des crayons, du temps, de la parlote, des responsables de développements, des chefs d’entreprises, des préfets, des ministres, des tables rondes, des tables carrées, rectangulaires, hexagonales, des plateaux et… j’ oubliais, un dessinateur.

Mais si l’on a le dessinateur, les plateaux, les tables rondes, carrées, hexagonales, les ministres, les préfets, les chefs d’entreprise, la parlote, le temps, les crayons, le papier, Saint-Pierre et Miquelon, avant de faire le logo, il faut savoir ce que veut dire « label Saint-Pierre et Miquelon »

Auquel cas, il faudra, pour le définir, du temps, de la parlote, des responsables de développements, des chefs d’entreprises, des préfets, des ministres, des tables rondes, des tables carrées, rectangulaires, hexagonales, des plateaux, permettant d‘envisager un dessinateur qui pourra se pencher sur le logo, À charge pour lui, crayons en mains, et papier sous le nose, de savoir à quoi pourra servir ce qu’on va lui demander.

Pas de quoi, finalement, en faire tout un fromage. Auquel cas, il faudrait se pencher sur l’intérêt que représenterait un logo.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
12 décembre 2007