Chronique du 14 avril 2008

Monsieur le commerçant, j’vous écris une lettre, que vous lirez peut-être… » Signé, le Président.

Bing ! Des commerçants sollicités par le président du Conseil territorial pour octroyer une petite réduc à ses personnels ont répondu par une fin de non recevoir. Et les charges ! Et les taxes ! de rétorquer l’un d’entre eux.

Du coup, le président s’explique. Il a fait ce qu’on lui demandait de faire, vu que dans d’autres comités d’entreprise, ça se fait. Bref, je résume les faits.

Mais comme la lettre émanait de celui qui décide des taxes – donc des facteurs clefs de la détermination de la vie chère –, il y aura eu comme un problème d’étiquette. Y avait-il outrecuidance ? Diantre !

« L’éti – l’éti – l’éti – l’étiquette C’est pratique économiqiue Et ça fait pas penser trop loin », comme chantait Jehan Jonas, auteur-compositeur-interprète décapant, aujourd’hui décédé.

Une petite guéguerre, ça n’a pas de prix et ça ne mange pas de pain, surtout qu’une des deux boulangeries est en ce moment fermée, me suis-je dit en réduisant une sauce.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
14 avril 2008