Des bouées en guise d’amer devant la préfecture de Saint-Pierre et Miquelon et les Affaires maritimes stagnantes pour dire le mécontentement des professionnels de la sécurité maritime face à l’attentisme qui aura prévalu pour le remplacement du baliseur Paul Veillon fatigué par les ans ? Découvrirait-on la nouveauté d’une situation qui aura trop perduré ?
Difficile en tout cas, alors que le port est bloqué en guise de protestation de voir clair à la brunante de cette journée de brume d’avril. Comment imaginer qu’on n’ait pas su anticiper sur l’inéluctable ? À n’attendre que les cloches sonnent le jour des montées d’adrénaline on n’entend que le glas, oui. Mille sabords ! Où sont donc les mesures ad hoc ?
Quand les ancres sous nos yeux mouillés n’auront que mine pisseuse, le temps ne sera-t-il pas venu des bouées couronnes ?
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
2 avril 2008