Chronique du 16 octobre 2008 (2)

Pensées diurnisiaques (suite)

« Tout match, où notre hymne national sera sifflé, sera immédiatement arrêté. Les membres du gouvernement quitteront immédiatement l’enceinte sportive où notre hymne national a été sifflé. » ( Laporte – Bachelot)

On siffle d’admiration. Mais pour l’applicabilité, on les renverra dans leurs filets. De quoi couper le sifflet si la mesure atteint son but.

« On va pas donner sans arrêt le bâton pour se faire battre. Ça, on n’a plus envie de le revivre, plus de matches contre l’Algérie, contre le Maroc, contre la Tunisie au Stade de France (…) N’organisons plus ce genre de matches” ou bien “il faut les jouer chez eux ou alors en province ». (Laporte)

La sortie de Laporte n’est-elle pas un peu lourde ?

À ce stade, ne risque-t-on pas de lire un jour dans la presse que l’équipe de France jouera ses matches à Saint-Pierre et Miquelon ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
16 octobre 2008